Le parquet Angolais a requis, mardi, une peine de sept ans de prison contre un fils de l’ancien président, José Eduardo dos Santos. Filomeno dos Santos est poursuivi, notamment, pour détournement de fonds publics, trafic d’influence et blanchiment d’argent.
L’Ancien patron du fonds d’investissement souverain angolais, Filomeno dos Santos comparait avec trois autres accusés. La justice reproche aux quatre accusés d’avoir transféré illégalement 500 millions de dollars de la Banque centrale vers le compte Londonien d’une agence du Crédit suisse, dans le cadre d’une fraude, qui lui aurait permis, selon le parquet général, de détourner jusqu’à 1,5 milliard de dollars.
Par conséquent, le ministère public a demandé sept ans de prison pour deux des accusés, dont José Filomeno dos Santos, et dix ans pour les deux autres, dont Valter Filipe da Silva. « Dès le début, les accusés ont toujours eu l’intention de contourner l’Etat angolais », a affirmé le procureur adjoint, Pascoal Joaquim, devant la Cour suprême, à Luanda.
Sale temps pour la famille dos Santos
Cette réquisition intervient, alors que la fille de l’ex-président, Isabel dos Santos, est poursuivie par la justice de son pays. Récemment, la femme la plus riche d’Afrique est soupçonnée d’avoir détourné cinq milliards de dollars, lors de son passage à la tête d’une grande société d’Etat.
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